L’IA n’est ni dieu ni le diable !

Elle fait peur. Comme avant lui, les legaltechs faisaient peur (et font toujours peur à certains !).

Elle nourrit les phantasmes du robot omniscient, mais Terminator n’est pas pour demain.

La réalité de mon point de vue est plus simple :

- l’IA est une opportunité pour tous les métiers

- certains métiers seront plus concernés que d’autres et devront s’adapter davantage

- l’étude rendue publique de l’économiste Daron Acemoglu parle de 4 à 5% des tâches (et non des emplois) potentiellement concernées (à lire ici en anglais : https://lnkd.in/dQSEkf6v)

- la destruction créatrice existe mais sur longue période, pas à court terme (ex type : le charbon est encore aujourd’hui la première source de production d’énergie mondiale, alors qu’il a été soi-disant remplacé par le pétrole au début du XXe siècle)

Comprendre, réfléchir, utiliser : comme toute nouveauté ou innovation, les usages vont progressivement se développer et la productivité attendue apparaître. 

Pour moi la formation à l’IA et le data management (car l’IA suppose des données claires et indexées) sont les deux sujets majeurs, bien au-delà d’une menace existentielle ou d’une déshumanisation qui n’auront pas lieu.